Month: mai 2017

Naviguer en eaux troubles

Je commençais à tirer plaisir de ma toute première expérience de rafting quand un rugissement en aval m’est parvenu aux oreilles. Aussitôt, un sentiment d’incertitude, de peur et d’insécurité m’a envahi. Naviguer les rapides constituait une expérience à la fois exaltante et terrifiante ! Puis, soudain, tout s’est terminé. Le guide assis à l’arrière nous les avait fait traverser. J’étais maintenant en sécurité – du moins jusqu’aux rapides suivants.

Douce musique

Notre répétition musicale ne se déroulait pas bien. L’équipe était tendue, car nous n’arrivions pas à sélectionner et à bien répéter nos chants en vue d’un événement important. Puis, cela est arrivé. Une jeune femme a dit doucement : « Je crois que nous devrions prier. » Elle a prié Dieu de nous aider à progresser dans nos répétitions et à bien jouer pour lui.

Le remède contre la jalousie

J’ai accepté avec joie de m’occuper de mes petits‑enfants pendant que leurs parents sortaient pour la soirée. Après les avoir serrés dans mes bras, j’ai demandé aux garçons ce qu’ils avaient fait durant le weekend. (Les deux avaient leurs propres aventures à relater.) Bridger, trois ans, m’a raconté presque d’un même souffle qu’il était resté à dormir chez sa tante et son oncle, où il avait mangé une glace, il avait fait un tour de manège et avait regardé un film ! Ensuite, ce fut le tour de Samuel, cinq ans. Quand je lui ai demandé ce qu’il avait fait, il m’a répondu : « Du camping. » « T’es‑tu amusé ? », lui ai‑je demandé. « Pas vraiment », m’a‑t‑il alors répondu d’un air triste.

Le rire

Dans la campagne ougandaise, un groupe de villageois s’était rassemblé autour d’un énorme appareil de forage pour regarder un puits être creusé pour eux. Douze heures plus tard, lorsque la foreuse a atteint l’eau, les hommes, les femmes et les enfants se sont mis à danser, à rire et à exprimer leur reconnaissance à Dieu pour l’accès qu’ils ont à une source d’eau pure pour la première fois de leur vie.

Des sosies

Selon les gens, nous avons tous un sosie. Une personne avec qui nous n’avons aucun lien de parenté, mais qui nous ressemble comme deux gouttes d’eau.

Patience efficace

Il y a quelques années, je suis allé visiter le Grand Canyon aux États-Unis. La beauté de la nature nous émerveillait, mais nous devions tout de même plisser les yeux pour être capable de voir le mince ruban d’eau qui serpente le fond de l’énorme canyon. Cette rivière est l’un des affluents du fleuve Colorado. Certains croient que cet affluent a patiemment aidé à sculpter et à rendre apparente la merveille immense et majestueuse que nous apercevons maintenant et qu’aucun humain n’a été capable de reproduire.

À la défense de Dieu

Les autocollants dénigrant Dieu qui recouvraient une voiture ont retenu l’attention d’un professeur d’université. Ayant lui‑même été athée par le passé, ce professeur s’est dit que le propriétaire du véhicule désirait peut‑être mettre les croyants en colère. Voici comment il l’a expliqué : « La colère aide l’athée à justifier son athéisme. » Puis il a émis la mise en garde suivante : « Trop souvent, l’athée obtient précisément ce qu’il recherche. »

Accablé

Leur visage est crispé de douleur. Au Kenya, les survivants d’une attaque terroriste s’échappent de leur campus en titubant, le corps ensanglanté. Dans les Alpes françaises, des familles allemandes se rassemblent tristement au site d’un écrasement d’avion. Des parents népalais fouillent dans les décombres en appelant désespérément leur enfant perdu. Aussi longtemps que nous vivrons dans un monde déchu, il y aura des moments où les humains auront l’impression de ne plus être capables d’avancer.

D’un clignement de yeux

Dieu est comme une paupière », m’a lancé mon ami Ryley, me faisant cligner des yeux de surprise. Que pouvait‑il bien vouloir dire par là ?

Plus grand

Le vent rugissant, le grondement du tonnerre et les éclairs me rendent nerveux, même lorsque je suis en sécurité et au sec. La pluie douce et légère, ça je peux supporter. C’est le vacarme des tempêtes violentes qui me dérange. Jésus aurait très bien pu s’adresser à moi lorsqu’il a demandé à ses disciples : « Pourquoi avez-vous si peur ? Comment n’avez-vous point de foi ? » (MC 4.40.)